"Le Bréviaire du soldat".- MONLUC (Blaise de). Commentaires - Lot 119

Lot 119
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Estimation :
150 - 200 EUR
"Le Bréviaire du soldat".- MONLUC (Blaise de). Commentaires - Lot 119
"Le Bréviaire du soldat".- MONLUC (Blaise de). Commentaires de Messire de Montluc, Mareschal de France. Où sont descrits les combats, rencontres, escarmouches, batailles, sieges, assauts, escalades, prinses ou surprinses de villes et places forts [...]. Paris, Adrian Beys, 1607, 2 tomes reliés en 1 petit vol. 8°, [8]-482 et 410 (erreurs de pagination)-[38] p., plein veau brun du 18e s., dos à nerfs décorés (reliure usée avec petits manques). Édition peu commune de ces mémoires publiés pour la première fois en 1592 à Bordeaux. C'est un texte fondamental pour l'histoire des guerres de religion. Blaise de Lasseran de Massencome, seigneur de Monluc, dit Blaise de Monluc, né entre 1500 et 1502 à Saint-Puy (Gascogne) et mort le 26 juillet 1577 à Estillac (Gascogne), est un maréchal de France et un mémorialiste du 16e s. Serviteur de cinq rois (François Ier, Henri II, François II, Charles IX et Henri III), Monluc s'illustra pendant les guerres d'Italie et les guerres de religion et fut élevé à la dignité de maréchal de France en 1574. Il est principalement connu pour ces Commentaires qui couvrent une vaste période, de l'année 1521 jusqu'en 1576, et dont le texte a été publié en 1592, après la mort de l'auteur. La paix de Saint-Germain, signée le 8 août 1570, fut suivie pour Monluc de grands déboires. La monarchie s'engageait alors dans une politique de réconciliation avec les protestants. Le vieux capitaine, haï de tous les protestants, en fit les frais et Charles IX le sacrifia sur l'autel de la politique : la lieutenance de Guyenne lui fut retirée, sans doute sous l'influence des Montmorency, dont il s'était attiré l'inimitié, et une vérification de ses comptes fut engagée par ses ennemis. On l'accusait d'avoir pillé les caisses de l'État, prélevé sur les fonds destinés à la levée des troupes et à l'entretien de la guerre et de s'être approprié les biens de certains huguenots. Le duc d'Anjou, futur Henri III, qui avait, pendant la campagne de 1569, écouté ses avis avec r
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