Rares gravures de Mandelbaum chez Damien Voglaire
En 1979, un jeune artiste faisait ses premières gravures dans les ateliers de l'école d'art d'Uccle. Son nom : Stéphane Mandelbaum (1961-1986). Très peu d'œuvres de cette période ont résisté au temps. Elles avaient presque toutes disparu. Le peu de personnes qui en avaient eu en main racontaient qu'elles étaient souvent tachées, portant les traces du travail de l'artiste. Pour sa vente d'art moderne et contemporain de printemps, la salle des ventes Damien Voglaire propose deux de ces gravures originales de l'artiste, signées de sa main. Ici, ce n'est pas tant la valeur (elles sont estimées entre 1.000 et 1.500 euros), que la rareté de ces pièces qui prévaut. Sur un marché qui a vu l'apparition de beaucoup de ses dessins, ces gravures font sens et référence. C'est ainsi la première fois qu'une gravure de cette époque sera proposée aux enchères. Par ailleurs, une des œuvres maîtresses de la vente sera une huile sur toile du peintre grec Constantin Parthenis, estimée 30.000 à 40.000 euros, représentant une vue du Parthénon teintée de surréalisme et datant des années 1930-1940, la meilleure période du peintre. Trois œuvres originales de Jean-Pierre Raynaud, représentant des vitraux de l'Abbave de Noirlac (1975-1978) seront proposées pour 1.500 à 2.000 euros pièce tandis qu'une sculpture de Peter Klasen, Le Volant (1990), est estimée de même. Il y aura, comme toujours, une belle section photographie, avec des tirages originaux, notamment d'Antoine d'Agata.