MAGRITTE (René). - Lot 265

Lot 265
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Estimation :
3000 - 4000 EUR
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MAGRITTE (René). - Lot 265
MAGRITTE (René). "Portrait de Jeanne Lempereur-Fostier" (1952). Dessin original à la mine de plomb, signé et titré "En attendant le miracle" en bas à droite, sans date [Châtelet, juillet 1952]. Au verso : Nu féminin, esquisse au crayon d'Hector Lempereur. Dim. : 28,5 x 19 cm. Jeanne Lempereur-Fostier est l'épouse d'Emile Lempereur, animateur du Cercle d'Art de Châtelet qui a souvent invité Magritte aux expositions qu'il organisait dans cette ville. Le dessin a été réalisé en juillet 1952 lors de la visite de Magritte accompagné de sa femme Georgette, de Paul Colinet et de Laura Bellini, jeune artiste romaine bénéficiaire d'une bourse de voyage, chez le photographe Emile Chavepeyer de Châtelet. Dans une plaquette d'Emile Lempereur intitulée "Ceci est un Magritte ou Derrière les ombres magrittiennes du pays de Charleroi" (Liège, La Vie Wallonne, [1998], pp. 148-177), ce dernier écrit : "[...] C'est alors que je rencontrai Magritte. Emile Chavepeyer l'avait invité à passer chez lui avant que de visiter les expositions. Il arriva fin d'après-midi. [...]. C'est dans la boutique de photographe d'Emile que tout se déroula [...]. Après la tasse de café et les biscuits, Emile Chavepeyer engagea la conversation sur l'esthétique et l'éthique. J'attachai le grelot du surréalisme, que Magritte et Colinet font remonter à Traza et à Dada [...]. Paul Colinet lit quelques poèmes écrits dans le train en venant [...]. Subitement, Magritte demande une feuille de dessin à Hector [Chavepeyer], qui lui tend celle sur laquelle il a esquissé un nu féminin. Sur le revers, en quelques minutes, Magritte réalise une tête de ma femme, qu'il signe et accompagne d'une dédicace : 'En attendant le miracle'. Nous avons fait le tour des deux expositions sans que Magritte dise mot. Puis, nous sommes allés dans un café où, entre deux verres, incité par Emile Chavepeyer, Magritte laissa échapper des lambeaux de souvenirs de jeunesse [...]". Dans une lettre adressée à Marcel Mariën datée du 21 juillet 1952 (in La Destination, p. 288), Magritte relate aussi cette visite : "[...] Prise de tram jusqu'à Châtelineau avec malentendu, taxi nécessaire pour arriver 2 h. en retard chez les frères Chapeveyer dont l'un Hector, ex-élève de prix de Rome possède une virtuosité digne d'être connue. Réception avec l'instituteur [...], lecture par Colinet des six poèmes écrits dans le train, croquis par Hector et Bellini et moi, visite d'une exposition du cercle de Châtelet [...].
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