"Le Bréviaire du soldat".- MONLUC (Blaise... - Lot 23 - Les ventes Damien Voglaire SRL

Lot 23
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"Le Bréviaire du soldat".- MONLUC (Blaise... - Lot 23 - Les ventes Damien Voglaire SRL
"Le Bréviaire du soldat".- MONLUC (Blaise de). Commentaires de Messire de Montluc, Mareschal de France. Où sont descrits les combats, rencontres, escarmouches, batailles, sieges, assauts, escalades, prinses ou surprinses de villes et places forts [...]. Paris, Adrian Beys, 1607, 2 tomes reliés en 1 petit vol. 8°, [8]-482 et 410 (erreurs de pagination)-[38] p., plein veau brun du 18e s., dos à nerfs décorés (reliure usée avec petits manques). Édition peu commune de ces mémoires publiés pour la première fois en 1592 à Bordeaux. C'est un texte fondamental pour l'histoire des guerres de religion. Blaise de Lasseran de Massencome, seigneur de Monluc, dit Blaise de Monluc, né entre 1500 et 1502 à Saint-Puy (Gascogne) et mort le 26 juillet 1577 à Estillac (Gascogne), est un maréchal de France et un mémorialiste du 16e s. Serviteur de cinq rois (François Ier, Henri II, François II, Charles IX et Henri III), Monluc s'illustra pendant les guerres d'Italie et les guerres de religion et fut élevé à la dignité de maréchal de France en 1574. Il est principalement connu pour ces Commentaires qui couvrent une vaste période, de l'année 1521 jusqu'en 1576, et dont le texte a été publié en 1592, après la mort de l'auteur. La paix de Saint-Germain, signée le 8 août 1570, fut suivie pour Monluc de grands déboires. La monarchie s'engageait alors dans une politique de réconciliation avec les protestants. Le vieux capitaine, haï de tous les protestants, en fit les frais et Charles IX le sacrifia sur l'autel de la politique : la lieutenance de Guyenne lui fut retirée, sans doute sous l'influence des Montmorency, dont il s'était attiré l'inimitié, et une vérification de ses comptes fut engagée par ses ennemis. On l'accusait d'avoir pillé les caisses de l'État, prélevé sur les fonds destinés à la levée des troupes et à l'entretien de la guerre et de s'être approprié les biens de certains huguenots. Le duc d'Anjou, futur Henri III, qui avait, pendant la campagne de 1569, écouté ses avis avec référence et avait un peu de sympathie pour Monluc, intervint pour que le procès sur ses comptes se terminât de manière favorable pour lui. Dans sa retraite, Monluc avait commencé, avec l'aide de secrétaires, à rédiger ses Commentaires, qu'il dédia au duc d'Anjou, héritier du trône de France en cas de décès de son frère Charles IX. D'abord entreprise pour se défendre des accusations portées contre lui, la rédaction de ses mémoires devint ensuite pour Monluc une façon de conseiller les capitaines des générations futures et de justifier certaines de ses actions. S'il s'appuya avant tout sur sa mémoire légendaire pour relater sa carrière, Monluc consulta également les ouvrages historiques de son temps ainsi que les archives. Riches en détails concrets et en conseils pratiques, les Commentaires sont loués dès leur parution, le roi de Navarre et futur Henri IV n'hésitant pas à les qualifier de « Bréviaire du soldat ». Appelé par le duc d'Anjou au début de 1573 pour le conseiller lors du siège de La Rochelle, il prit place dans son état-major.
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