FOUJITA, Tsugouharu (1886-1968) et BARREY,... - Lot 65 - Les ventes Damien Voglaire SRL

Lot 65
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FOUJITA, Tsugouharu (1886-1968) et BARREY,... - Lot 65 - Les ventes Damien Voglaire SRL
FOUJITA, Tsugouharu (1886-1968) et BARREY, Fernande (1893-1960).- Incident que nous appellerons « Les Foujita et le Wattman à Bruxelles » Lors d’un passage à Bruxelles - Foujita fréquentait les salons étrangers et la Belgique est le premier pays à avoir acheté officiellement une œuvre à l’artiste japonais pour le Musée des Beaux-Arts en 1922. Donc l’incident survient lors d’un passage à Bruxelles de Foujita, accompagné de sa première femme Fernande Barrey. Cette dernière quitta vers 1908 sa Picardie natale pour Paris, où elle commença à gagner sa vie comme prostituée. Elle servit de modèle à plusieurs peintres, dont Modigliani, et Soutine, qui la persuadèrent d’étudier la peinture et l’histoire de l'art à l’école des Beaux-Arts. En mars 1917, elle rencontra au café La Rotonde du Montparnasse l’artiste japonais Tsugouharu Foujita, qui tomba éperdument amoureux d’elle et l’épousa treize jours plus tard. En 1918, le couple s’installa, pour échapper aux bombes allemandes, à Cagnes-sur-Mer où elle passa un an à peindre, rencontrant de nombreux amis. Au cours de cette période, elle se lia d’amitié avec Jeanne Hébuterne, la compagne de Modigliani. Durant l’année 1925, le couple mena une relation très ouverte, tous deux ayant des relations avec des personnes des deux sexes. Le peintre ne pardonna cependant pas à Fernande une histoire d’amour avec son cousin, le peintre Koyanagi. Il s’enferma alors avec l’artiste belge Lucie Badoul (dite Youki) pendant trois jours durant lesquels Fernande rechercha désespérément son mari jusque dans les morgues parisiennes. En 1928, le couple divorça et elle vécut avec Koyanagi à Montmartre. Lorsqu’elle s’en sépara en 1935, sa relation avec Foujita s’améliora ; il l’aida financièrement jusqu’à sa mort. En compagnie de George Creten, « notre ami », ils sont violemment pris à partie par le conducteur du tram qu’ils viennent de prendre. À leur retour à l’hôtel où ils sont descendus, ils rédigent un rapport destiné « à Monsieur le Commissaire de Police de Bruxelles (3 ½ pages in-4 à en-tête de l’Hôtel Métropole à Bruxelles, enveloppe conservée). Le rapport proprement dit est rédigé de la main de la femme de Foujita, Fernande Barney, et se termine par « Fernande Foujita artiste peintre 5 Rue Delambre Paris », suivi d’une écriture très soignée qui vraisemblablement est celle de Foujita : « Tsugouharu Foujita / artiste peintre 5 Rue Delambre Paris / fils du Médecin inspecteur genéral / de l’état-Major impérial du Japon ». Manifestement ils ne déposèrent pas ce « rapport » au commissariat de police. On joint une carte postale de Rotterdam « Aelbrechtskolk Delshaven » avec à côté de l’adresse des Creten les mots « le Bonjour à toute la famille - les Foujita », le tout écrit de la main de Fernande Barney : sauf erreur, le cachet de la poste est daté du 24 janvier 1921. Cette carte postale conservée avec la « lettre » pourrait avoir été envoyée après l’incident.
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