HAHN, Reynaldo (1874-1947), compositeur,... - Lot 121 - Les ventes Damien Voglaire SRL

Lot 121
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HAHN, Reynaldo (1874-1947), compositeur,... - Lot 121 - Les ventes Damien Voglaire SRL
HAHN, Reynaldo (1874-1947), compositeur, chef d’orchestre, chanteur et critique musical français d’origine vénézuélienne, fut le principal compagnon de Marcel Proust. En 1894, il fait la connaissance de Proust dont il devient l’amant jusqu’en 1896. Il entretiendra cette amitié jusqu'à la mort de l’écrivain dont il sera l’un des rares proches à pouvoir se rendre chez lui sans devoir se faire annoncer. Toute son œuvre est marquée par un véritable don de l’invention mélodique alliée à un raffinement harmonique certain. S’il reste, pour certains, le musicien de la Belle Époque, l’auteur de « charmantes » mélodies et d’opérettes démontre tout le contraire par la richesse de son corpus. Correspondance (7 lettres et 4 cartes + une enveloppe) adressée à la cantatrice Louise MAZZOLI, épouse de Louis Queyrel (son portrait est peut-être celui reproduit dans le 10 du « Monde musical » (1926). Cette correspondance montre la fidélité de l’amitié qui lie les deux correspondants. - Lettre de 2 p. in-12, non datée. « Notre Seigneur et maître m’a dit que votre projet était ajourné [...]. J’irai, si vous le voulez bien, manger la soupe de poissons mercredi 11 - je ne dis pas le lundi 10 parce que le lundi est un mauvais jour pour le poisson. »… - Lettre (2 pages) non datée. Souffrant, Il écrit d’abord que la soupe de poissons doit être remise, puis en P.S. La fixe pour le samedi. Parle d’un projet à Londres et d’une opérette. - Lettre-enveloppe, 1 p. in-12. « Vous êtes gentille de m’avoir écrit une si charmante lettre. Mais ce cadeau est BEAUCOUP TROP BEAU. J’ai connu Moreas [Jean Moréas ?] qui m’a reçu deux fois et m’a dit beaucoup de choses que je n’oublierai jamais. - Lettre de 2 pages non datée, déplorant la disparition de la mère de sa correspondante et plaignant son mari malade : « Sont-ce des rhumatismes ? Connaissez-vous les eaux de Gréoux. » Il devait « reprendre la direction de la saison musicale, mais les casinos ont fermé leurs portes »… - Lettre de 2 p. 8°, 6 oct. Lettre de condoléance lors du décès du mari de sa correspondante. - Carte postale du lycée de Limoges, cachet de la poste 22.06.1937 (?) : « Un souvenir amical de cette ville où j’eus le plaisir de venir avec vous » + signature. - Carte postale non illustrée, 13 juin 1942 : « De passage ici auprès de ma sœur (très malade, hélas), je reçois votre bonne lettre »… « De Max [Jacob ?], mieux vaut ne pas parler pour l’instant ; le jour venu, on s’expliquera »... - Lettre de 2 p. 8°, 17 oct. Il est question de Prométhée (son Prométhée triomphant est créé par l'Orchestre Colonne en 1908) : « C’est une œuvre écrite avec une sincérité, une ardeur, une conviction dont je serais bien incapable après tant d’années »… Hahn parle ensuite de la foi : « Ne me parlez pas de la Foi. Heureux ceux qui l’ont ; je ne suis pas de ceux-là », etc. Enfin, il parle à nouveau de Max : « Quant à Max, je ne l’ai pas revu. Nous avons échangé des lettres ; je lui en dois une depuis [?] mois. J’espérais pouvoir me résoudre à me rapprocher de lui. Pas un instant je n’ai douté de sa loyauté […]. Et puis, je pleure des amis très chers massacrés par ceux que Max admirait ; je ne veux pas leur être infidèle. » Belle lettre. - Petite lettre-enveloppe, 24 septembre 1942. Annonce de la mort de sa sœur. Il ajoute : « Je suis affligé de savoir votre mari souffrant (bord touché par l’eau mais lisible). - Carte postale non illustrée, 3 février 1944 : « Avez-vous reçu ma lettre ? Vous seriez si bonne d’y répondre »… - Carte postale non illustrée, 22 février 1945 (?) : Il déménage, « quelle expédition ! quelles complications ! quelles dépenses ! quels efforts. Enfin, nous partons ! Deux ans et demi dans cet affreux pays, c’est beaucoup ! Paris m’effraie, mais tout vaut mieux que cet endroit ci. » Il espère qu’ils se reverront chez elle ou chez lui.HAHN, Reynaldo (1874-1947), compositeur, chef d’orchestre, chanteur et critique musical français d’origine vénézuélienne, fut le principal compagnon de Marcel Proust. En 1894, il fait la connaissance de Proust dont il devient l’amant jusqu’en 1896. Il entretiendra cette amitié jusqu'à la mort de l’écrivain dont il sera l’un des rares proches à pouvoir se rendre chez lui sans devoir se faire annoncer. Toute son œuvre est marquée par un véritable don de l’invention mélodique alliée à un raffinement harmonique certain. S’il reste, pour certains, le musicien de la Belle Époque, l’auteur de « charmantes » mélodies et d’opérettes démontre tout le contraire par la richesse de son corpus. Correspondance (7 lettres et 4 cartes + une enveloppe) adressée à la cantatrice Louise MAZZOLI, épouse de Louis Queyrel (son portrait est peut-être celui reproduit dans le 10 du « Monde musical » (1926). Cette correspondance montre la fidélité de l’amitié qui lie les deux correspondants. - Lettre de 2 p. in-12, non datée. « Notre Seigneur et maître m’a dit que votre projet était ajourné [...]. J’irai, si vous le voulez bien, manger la soupe de poissons mercredi 11 - je ne dis pas
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