GEORGES-ANQUETIL, Jules-Georges Anquetil... - Lot 120 - Les ventes Damien Voglaire SRL

Lot 120
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GEORGES-ANQUETIL, Jules-Georges Anquetil... - Lot 120 - Les ventes Damien Voglaire SRL
GEORGES-ANQUETIL, Jules-Georges Anquetil dit (né en 1888 et mort le 1er mars 1945 à Buchenwald), est un avocat français devenu journaliste, puis patron de presse et éditeur. En juillet 1921, il lance un nouveau magazine satirique mensuel, Le Grand Guignol pamphlétaire illustré, qui dure près de huit ans, diffusé par Hachette, et qui a sans doute été son titre le plus pérenne. Anquetil doit l'interrompre en février 1922 pour procès, puis le poursuit sous le titre Le Grand Guignol enchaîné. Après avoir été battu en 1919 aux élections du conseil municipal de Paris, Georges Anquetil se présente en 1928 aux élections législatives en Guyanesous l'étiquette galmotiste mais la presse locale révèle son casier judiciaire : il avait été en effet condamné en 1922 puis en 1926 à de la prison et à des amendes pour diverses infractions (extorsion de fonds, injures, diffamation). Il est possible qu'ayant eu accès à des dossiers sensibles, Anquetil ait exigé de l'argent en contrepartie de son silence, mais rien n'est sûr. Il fonde ses propres éditions et publie ses propres livres : « La Maitresse légitime », « Satan conduit le bal » etc. Bel ensemble en partie envoyé depuis l’infirmerie de Fresne. Cinq carte et lettres adressées à Jean-Bernard Passerieu, dit JEAN-BERNARD, avocat et publiciste (1858-1936). Fonde la revue L’Union littéraire à dix-huit ans ; critique littéraire à L’Événement sous le pseudonyme du « Bourgeois de Paris » ; président du Syndicat des Journaux de Langue française paraissant à l’étranger, etc. 1° : 28 janvier 1921 : 2 pages 4° sur papier à lettre du « Courrier français », lettre « confidentielle » écrite depuis son lit, annonçant que ses deux journaux dont morts. 2° : 12 avril 1922 : 4 pages in-12 depuis l’infirmerie de Fresnes séjour pour soigner sa tuberculose. Sur une page en petits caractères, il fait la liste de ses inculpations. 3° : 7 avril 1929 depuis l’infirmerie de Fresnes, lettre « confidentielle » de 4 pages 8° dans laquelle il se justifie longuement. 4° : 14 janvier 1930, une carte à en-tête de « La Rumeur » écrite des deux côtés où il annonce que son affaire va s’arranger et annonce aussi la parution d’un hebdomadaire « La Comédie humaine »... 5° : 8 janvier 1930 : 2 pages in-4° sur papier des Éditions Georges-Anquetil. Lettre « confidentielle » où Georges-Anquetil demande à Jean-Bernard d’intervenir auprès du Ministère pour que l’on continue à verser sa subvention mensuelle… Très bel ensemble de 1 carte et 4 lettres.
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